2005
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En cette belle année 2005, pour innover un peu après 3 années de défilé et crèche traditionnelle, pour éviter aussi d'embouteiller la place de la colonne avec des chaises et perturber ainsi la circulation devenue difficile suite aux travaux de la résidence du pont, bref pour joindre le nécessaire à l'innovation, le défilé de Noël s'est transformé en marché de Noël avec des stands tenus par les petits santons vivants.
Le moulin à farine, le four à pain, l'étable avec les principaux santons (ramoneurs, berger, les rois mages etc.) étaient bien présent sur le parvis mais le marché de deux heures qui a remplacé le spectacle a aussi dilué le public, qui, très nombreux à l'accoutumée sur une représentation de demi heure est venu, cette année, éparpillé sur les deux heures.

Une représentation tout de même très suivie et très appréciée des enfants, des parents et du public a mettre à l'actif de l'équipe toujours très dévouée et très bénévoles des Baladins de l'Oustau.

Même papa Noël qui ne fait pourtant pas partie de la traditionnelle crèche était bien présent pour la plus grande joie des plus petits.

     

La tradition
En France, l'interdiction, faite pendant la Révolution de présenter en public des scènes religieuses, favorise le développement des crèches domestiques et le commerce des petits personnages parmi lesquels des bergères aux joues roses en costume du XVIIIe siècle.
Progressivement les crèches entrent dans le maisons. Elles sont d'abord constituées de petites figurines de verre filé de Nevers, de porcelaine, de cire, de mie de pain ou de bois sculpté
Puis au fur et à mesure, les crèches s'inspirent de la vie locale. Dans un style naïf, les artisans évoquent des personnages typiques de la région ou du village ou des défunts de la famille.

A partir du XIXe siècle, la crèche provencale devient la plus populaire.

Elle finit par repésenter tous les métiers de l'époque en costume local des années 1820 à 1850.

De grandes marques se distinguent avec leur propre style et leur palette de couleurs : les ateliers Marcel Carbonel et les santons de Mireille Fouque.
Le matériau utilisé est l'argile locale de Marseille ou d'Aubagne, de couleur rouge.
Le plastique, le plomb ou le plâtre sont proscrits.
Marseille est capitale santonnière depuis 1803.