La CORSICLETTE 2003

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Étape 1 :
Bastia - Île Rousse (demi-étape à St Florent) avec un magnifique tour du Cap Corse
157km moyenne 24 km/h

Après une centaine de km en bord de mer (Erbalunga, Macinaggio, Centuri, Nonza), ou chacun pétri de bonnes intentions souhaite rouler tranquille, le groupe arrive à St Florent pour le déjeuner à l'ombre des tamaris au bord du port de plaisance. Bien que déjà fatigué par un début d'étape de 100 bornes l'appétit est là et le fait d'affronter le désert des Agriates et les 60 km qui nous séparent encore d'Île Rousse à 3 heures de l'après midi n'altère même pas notre bonne humeur.
Après une bonne glace (pas d'esquimau pour Philippe) et un petit café, les premiers lacets sous une chaleur torrides sont passés laborieusement et l'arrêt au ravito de Jojo à quelques centaines de mètres du col di vezzu permet à Stéphane de glaner tranquillement les premiers points de la montagne. Le deuxième col est attaqué bille en tête par Vincent, Guy et Claude mais la (légère) défaillance de Claude permet au groupe de revenir juste avant le col de Ste Lucie qui surplombe la mer à 381 mètres. Arrêt à la chapelle sainte Lucie pour se réhydrater puis la descente vers Île Rousse est calme, Bruno fait les panneaux (c'est de famille) l'étape est adjugée à Vincent pour l'ensemble de son oeuvre.
A Île Rousse c'est bain de mer, apéro, resto…

Étape2 :
Île Rousse - PORTO (via Calvi)
107 kms _ 21.6 de moy. pour les +
faibles
Les organismes déjà usés par la première étape de 157 kms, il est décidé d'un commun accord de prendre le bord de mer (même si l'on voit souvent la mer de très haut) plutôt que l'étape prévue et ses 5 cols.
Dès le départ d'Île Rousse, comme toujours en Corse, c'est la côte. Claude se sent en forme et escalade la magnifique route qui surplombe la mer à vive allure, personne ne suit sauf son ange gardien (vous voyez qui ??) qui difficilement passe en tête en haut de la côte. Le déjeuner sur le petit port de Calvi sous la citadelle revigore les organismes.
Puis comme souvent après quelques kms à allure de sénateur, ça s'anime à l'avant et Phil, Minou et Guy arrivent en tête avec 10 minutes d'avance au premier rendez-vous carrefour des routes de Calvi et Porto, Yoye est bien présent dans l'échappée mais au pied du podium. Le reste du groupe a pris le temps d'admirer le paysage et de surveiller les trous d'une route genre champ de mines. La deuxième partie de l'étape et la grimpée vers le col de sainte croix (pas haut mais rude avec ses 272m) voit la première crevaison de Vincent secouru par Jojo et Phil puis Claude, Guy et Minou pendant que Yoye continue perfidement pour s'adjuger le passage du col. Très belle vue lors de la descente vers Porto sur une route défoncée et en travaux. Au camping, Bruno est le seul courageux à rejoindre les bungalows sur les pédales (ceux qui connaissent apprécieront).
A Porto c'est bain de mer, apéro, resto… Bruno paye le champagne qui accompagne la glace légère au miel et autres spécialités corse.
Petite sortie pour Bruno qui devient Bakayoko...beaucoup d'occasions mais pas de conclusion...

Étape 3 :
PORTO - CORTE (Via le col de Vergio 1477m)
92 km moyenne 23

Dès le départ (réveil pas toujours facile)de Porto ça monte. Il faut monter 34 km pour atteindre le col de Vergio et chacun fait ça à sa manière. Phil et Vincent comme des brutes sous l'oeil étonné des connaisseurs, Yoye comme il peut, Guy et Minou ensemble avec Bruno en élastique, Stef sur la molette et avec courage, Claude pour accompagner Jojo en camion. L'arrivée au sommet se fait d'ailleurs dans cet ordre, Claude et Jojo arrivant quand même les premiers mais fatigués et malades à cause des nombreux virages serrés du col très désagréable en fourgon.
Arrivée : 1 Philippe, 2 Vincent à quelques secondes(ca quand même été dur de battre Vincent), 3 Yoye à 20 minutes, Minou et Guy à 30 minutes, Bruno fatigué à 35 et Stef à 50.
Photos au sommet, ravito, puis la descente amène l'équipe au complet au travers de la forêt d'Aitone jusqu'au lac de Calacuccia pour le pique nique au bord de l'eau. Anecdote : Jo et Claude ont oublié le pain et Averell (Yoye) et les autres critiquent. Mais Jo et Claude, pour qui rien n'est impossible, rattrapent le coup en trouvant du pain à 14h dans un village de 100 habitants.
Quelques gouttes de pluie et une chaleur très lourde abrège la sieste et l'équipe repart en direction de Corte par le défilé de Santa Régina (Scala di santa Régina) et sa route en corniche de granit rose sur 21 km pour une différence d'altitude de 555 mètres. (MAGNIFIQUE)
Claude certainement énervé d'avoir du se sacrifier pour la logistique et monter le col de Vergio en fourgon, se découvre des talents de descendeurs sur cette route unique mais quelquefois dangereuse. La dernière remontée vers Corte est terrible et Phil gagne l'étape au mérite.
A Porto c'est pas bain de mer, mais promenade, apéro, resto…

Étape 4 :
Corté - Ajaccio (Re-via le col de Vergio 1477m)
128.5 kms

La fatigue est bien présente (on s'entraide...)partout et le fait de remonter le défilé de santa Régina (21 km et 555m de dénivelé) puis le col de Vergio 19 km pour arriver à 1477m fait peur à beaucoup mais pas à Phil, Vincent, Yoye et Guy qui repartent de plus belle. Bruno, Minou Stef et Claude bien qu'en forme préfèrent assurer le reste du séjour et font le parcours en fourgon. L'étape est donc neutralisée jusqu'au col.
Le nouveau départ est donné au sommet vers Ajaccio, avec une descente rapide jusqu'au carrefour de Sagone puis une remontée difficile vers le col de Sévi à 1101 m.
Encore une fois on se titille un peu et Claude passe le sommet du col en tête (facile) avant de plonger sur Sagone avec Phil, Vincent et Minou, mettant au passage plus de 10 minutes aux retardataires, pour le repas le bain, le café, le farniente etc….certain fatigue...
Mais il faut repartir et regagner Ajaccio sous une chaleur étouffante par le col de Bastiano qui domine la mer de ses 411m .
A Ajaccio c'est pas bain de mer, mais promenade, apéro, resto, glaces sur le vieux port… et…

Étape 5 :
Ajaccio - Pila canale- Ajaccio
70 kms

Dernière étape gastronomique pour le groupe qui rejoint Pila canale et son restaurant La Viva (Jean Pierre et Magaly)au sommet d'une côte d'une bonne dizaine de Km.
Philippe te Minou sont encore en jambe et avale le col en vitesse. A l'arrière on musarde sans faire attention au temps qui passe, Vincent attend au premier col, certains s'arrêtent même au bar pour boire un petit coup et… catastrophe tout le retrouvent donc hors délais sur l'étape et éliminé de tout classement.
Il reste toujours des litiges aux sommets

Heureusement comme dans les grands tours, le pourcentage du hors délais est revu à la hausse et Vincent, Claude et Stéphane sont repêchés.
Guy, Bruno et Yoye sont donc éliminés purement et simplement du tour
(malheureusement d'ailleurs pour Guy et Yoye qui avait fait la totalité des étapes sans l'aide du fourgon).

La dernière anecdote pour la bonne bouche, le départ du Girolata était prévu à 19 h avec embarquement à 18h et nous nous sommes présenté à l'embarquement à 18h55 croyant embarquer à 19h.
Conséquences : plus de cabines, pas de place au resto, bateau presque retardé pour embarquer notre fourgon… mais tout est bien qui fini bien, car nous sommes finalement partis, nous avons mangé au resto et dormi dans des cabines.
Pour résumer en peu de mots : " ce fut une semaine magnifique "
et on a pas oublié les copains "petit déjeuner Corse aux cèdres à l'arrivée...

Grand prix de la logistique de la patiente et de l'ordre: Jojo Ehleringer

Vainqueur du tour : Vincent Martinez
Maillot à pois et vert : Philippe Ehleringer
Maillot de la combativité : Minou Benoit
Fourgon d'or : Claude Debayle
Grand prix du courage et de la régularité : Stef Belliardo

Hors délais
Grand prix de la bonne humeur et du kilométrage et de la forme: Yoye Brun
Grand prix du courage et du kilométrage : Guy Alfonso
Grand prix des panneaux et des occases manquées : Bruno Erre