Étape
1 :
Bastia - Île Rousse (demi-étape à St Florent)
avec un magnifique tour du Cap Corse
157km moyenne 24 km/h
Après une centaine de km en bord de mer (Erbalunga, Macinaggio,
Centuri, Nonza), ou chacun pétri de bonnes intentions
souhaite rouler tranquille, le groupe arrive à St Florent
pour le déjeuner à l'ombre des tamaris au bord du
port de plaisance. Bien que déjà fatigué
par un début d'étape de 100 bornes l'appétit
est là et le fait d'affronter le désert des Agriates
et les 60 km qui nous séparent encore d'Île Rousse
à 3 heures de l'après midi n'altère même
pas notre bonne humeur.
Après une bonne glace (pas d'esquimau pour Philippe) et
un petit café, les premiers lacets sous une chaleur torrides
sont passés laborieusement et l'arrêt au ravito de
Jojo à quelques centaines de mètres du col di vezzu
permet à Stéphane de glaner tranquillement les premiers
points de la montagne. Le deuxième col est attaqué
bille en tête par Vincent, Guy et Claude mais la (légère)
défaillance de Claude permet au groupe de revenir juste
avant le col de Ste Lucie qui surplombe la mer à 381 mètres.
Arrêt à la chapelle sainte Lucie pour se réhydrater
puis la descente vers Île Rousse est calme, Bruno fait les
panneaux (c'est de famille) l'étape est adjugée
à Vincent pour l'ensemble de son oeuvre.
A Île Rousse c'est bain de mer, apéro, resto
Étape2 :
Île Rousse - PORTO (via Calvi)
107 kms _ 21.6 de moy. pour les +
faibles
Les organismes déjà usés par la première
étape de 157 kms, il est décidé d'un commun accord
de prendre le bord de mer (même si l'on voit souvent la mer
de très haut) plutôt que l'étape prévue
et ses 5 cols.
Dès le départ d'Île Rousse, comme toujours en
Corse, c'est la côte. Claude se sent en forme et escalade la
magnifique route qui surplombe la mer à vive allure, personne
ne suit sauf son ange gardien (vous voyez qui ??) qui difficilement
passe en tête en haut de la côte. Le déjeuner
sur le petit port de Calvi sous la citadelle revigore les organismes.
Puis comme souvent après quelques kms à allure de sénateur,
ça s'anime à l'avant et Phil, Minou et Guy arrivent
en tête avec 10 minutes d'avance au premier rendez-vous
carrefour des routes de Calvi et Porto, Yoye est bien présent
dans l'échappée mais au pied du podium. Le reste du
groupe a pris le temps d'admirer le paysage et de surveiller les trous
d'une route genre champ de mines. La deuxième partie de l'étape
et la grimpée vers le col de sainte croix (pas haut mais rude
avec ses 272m) voit la première crevaison de Vincent secouru
par Jojo et Phil puis Claude, Guy et Minou pendant que Yoye continue
perfidement pour s'adjuger le passage du col. Très belle vue
lors de la descente vers Porto sur une route défoncée
et en travaux. Au camping, Bruno est le seul courageux à rejoindre
les bungalows sur les pédales (ceux qui connaissent apprécieront).
A Porto c'est bain de mer, apéro, resto
Bruno paye
le champagne qui accompagne la glace légère au miel
et autres spécialités corse.
Petite sortie pour Bruno qui devient Bakayoko...beaucoup d'occasions
mais pas de conclusion...
Étape
3 :
PORTO - CORTE (Via le col de Vergio 1477m)
92 km moyenne 23
Dès le départ (réveil pas toujours facile)de
Porto ça monte. Il faut monter 34 km pour atteindre le col
de Vergio et chacun fait ça à sa manière.
Phil et Vincent comme des brutes sous l'oeil étonné
des connaisseurs, Yoye comme il peut, Guy et Minou ensemble avec
Bruno en élastique, Stef sur la molette et avec courage, Claude
pour accompagner Jojo en camion. L'arrivée au sommet se fait
d'ailleurs dans cet ordre, Claude et Jojo arrivant quand même
les premiers mais fatigués et malades à cause des nombreux
virages serrés du col très désagréable
en fourgon.
Arrivée : 1 Philippe, 2 Vincent à quelques secondes(ca
quand même été dur de battre Vincent), 3 Yoye
à 20 minutes, Minou et Guy à 30 minutes, Bruno fatigué
à 35 et Stef à 50.
Photos au sommet, ravito, puis la descente amène l'équipe
au complet au travers de la forêt d'Aitone jusqu'au lac de Calacuccia
pour le pique nique au bord de l'eau. Anecdote : Jo et Claude
ont oublié le pain et Averell (Yoye) et les autres critiquent.
Mais Jo et Claude, pour qui rien n'est impossible, rattrapent le coup
en trouvant du pain à 14h dans un village de 100 habitants.
Quelques gouttes de pluie et une chaleur très lourde abrège
la sieste et l'équipe repart en direction de Corte par le défilé
de Santa Régina (Scala di santa Régina) et sa route
en corniche de granit rose sur 21 km pour une différence d'altitude
de 555 mètres. (MAGNIFIQUE)
Claude certainement énervé d'avoir du se sacrifier pour
la logistique et monter le col de Vergio en fourgon, se découvre
des talents de descendeurs sur cette route unique mais quelquefois
dangereuse. La dernière remontée vers Corte est terrible
et Phil gagne l'étape au mérite.
A Porto c'est pas bain de mer, mais promenade, apéro, resto
Étape 4 :
Corté - Ajaccio (Re-via le col de Vergio 1477m)
128.5 kms
La fatigue est bien présente (on s'entraide...)partout
et le fait de remonter le défilé de santa Régina
(21 km et 555m de dénivelé) puis le col de Vergio 19
km pour arriver à 1477m fait peur à beaucoup mais pas
à Phil, Vincent, Yoye et Guy qui repartent de plus belle. Bruno,
Minou Stef et Claude bien qu'en forme préfèrent assurer
le reste du séjour et font le parcours en fourgon. L'étape
est donc neutralisée jusqu'au col.
Le nouveau départ est donné au sommet vers Ajaccio,
avec une descente rapide jusqu'au carrefour de Sagone puis une remontée
difficile vers le col de Sévi à 1101 m.
Encore une fois on se titille un peu et Claude passe le sommet du
col en tête (facile) avant de plonger sur Sagone avec Phil,
Vincent et Minou, mettant au passage plus de 10 minutes aux retardataires,
pour le repas le bain, le café, le farniente
etc
.certain fatigue...
Mais il faut repartir et regagner Ajaccio sous une chaleur étouffante
par le col de Bastiano qui domine la mer de ses 411m .
A Ajaccio c'est pas bain de mer, mais promenade, apéro,
resto, glaces sur le vieux port
et
Étape 5 :
Ajaccio - Pila canale- Ajaccio
70 kms
Dernière étape gastronomique pour le groupe qui
rejoint Pila canale et son restaurant La Viva (Jean Pierre
et Magaly)au sommet d'une côte d'une bonne dizaine de Km.
Philippe te Minou sont encore en jambe et avale le col en vitesse.
A l'arrière on musarde sans faire attention au temps qui passe,
Vincent attend au premier col, certains s'arrêtent même
au bar pour boire un petit coup et
catastrophe tout le retrouvent
donc hors délais sur l'étape et éliminé
de tout classement.
Il reste toujours des litiges aux sommets
Heureusement comme dans les grands tours, le pourcentage du hors délais
est revu à la hausse et Vincent, Claude et Stéphane
sont repêchés.
Guy, Bruno et Yoye sont donc éliminés purement et simplement
du tour
(malheureusement d'ailleurs pour Guy et Yoye qui avait fait la totalité
des étapes sans l'aide du fourgon).
La dernière anecdote pour la bonne bouche, le départ
du Girolata était prévu à 19 h avec embarquement
à 18h et nous nous sommes présenté à l'embarquement
à 18h55 croyant embarquer à 19h.
Conséquences : plus de cabines, pas de place au resto, bateau
presque retardé pour embarquer notre fourgon
mais tout
est bien qui fini bien, car nous sommes finalement partis,
nous avons mangé au resto et dormi dans des cabines.
Pour résumer en peu de mots : " ce
fut une semaine magnifique "
et on a pas oublié les copains "petit déjeuner
Corse aux cèdres à l'arrivée...
Grand prix de la logistique de
la patiente et de l'ordre: Jojo Ehleringer
Vainqueur du tour : Vincent
Martinez
Maillot à pois et vert : Philippe Ehleringer
Maillot de la combativité : Minou Benoit
Fourgon d'or : Claude Debayle
Grand prix du courage et de la régularité : Stef Belliardo
Hors délais
Grand prix de la bonne humeur et du kilométrage et de la forme:
Yoye Brun
Grand prix du courage et du kilométrage : Guy Alfonso
Grand prix des panneaux et des occases manquées : Bruno Erre
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